Bandeannonce VF . Faux Raccord N°44 - "Les Deux Tours" / "Le Retour du Roi" Faux Raccord N°10 - "Le Seigneur des Anneaux" Christopher Lee Interview : Le Seigneur
Versionlongue. AprÚs la mort de Boromir et la disparition de Gandalf, la Communauté s'est scindée en trois. Perdus dans les collines d'Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu'ils sont suivis par Gollum, une créature versatile corrompue par l'Anneau. Celui-ci promet de conduire les Hobbits jusqu'à la Porte Noire du Mordor. A travers la Terre du Milieu,
LeSeigneur des Anneaux, la saga littĂ©raire de Tolkien jugĂ©e inadaptable, a finalement donnĂ©e lieu Ă l'une des plus grandes trilogies de l'histoire du cinĂ©ma.Cette adaptation titanesque avait besoin du savoir faire et du talent d'un gĂ©nie pour arriver Ă son terme. Le nom de ce gĂ©nie Ă©tait Peter Jackson et mĂȘme si la retranscription du Seigneur des Anneaux fut parsemĂ©e de
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. 6 PrĂ©sentation ATTENTION vous lisez le test des Deux tours, dans sa VERSION LONGUE extraite du coffret mis en vente en France le 28 juin 2011 Metropolitan VidĂ©o. Ce test se dĂ©compose en trois parties, une pour chaque Ă©pisode > Le seigneur des anneaux / La communautĂ© de l'anneau version longueLe seigneur des anneaux / Les deux tours version longueLe seigneur des anneaux / Le retour du roi version longue Nous avons testĂ© les Blu-ray envoyĂ©s par l'Ă©diteur dure vie que celle des hobbits sous le rĂšgne de Tolkien. On ne mesure qu'un mĂštre vingt, on a les pieds comme des pĂ©niches, poilus de surcroĂźt, et tout le monde nous prend pour des gosses. Comme si cela ne suffisait pas, le jeune Frodon Saquet se verra confier un anneau unique. Magique ? Oui, mais pas que. Cette chose circulaire est l'instrument du pouvoir absolu qui, s'il tombe sur le doigt de Sauron, cette saletĂ© de Seigneur des tĂ©nĂšbres, lui permettrait de rĂ©gner sur la Terre du Milieu et de vassaliser les peuples. Afin d'Ă©viter que cette horreur sans nom se produise, le jeune Frodon, ses acolyte hobbits, un nain, un elfe, des chevaliers et un magicien entreprendront le voyage de leur vie dans le but d'aller dĂ©truire l'anneau lĂ mĂȘme oĂč il fut forgĂ©. Leur pĂ©riple sera des plus agitĂ©s....Tournage ce fan de Tolkien qu'est Peter Jackson a bossĂ© avec des camĂ©ras argentiques Arricam ST, 535 et 435, Mitchell et MovieCam compact et ce, en Super 35, avec des pellicules Kodak. Un master intermĂ©diaire de travail en 2K a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et le film a Ă©tĂ© proposĂ© au format Scope comme le dĂ©sirait Jackson. Un peu d'histoire Le Blu-ray des Deux tours en version courte Ă©tait respectable techniquement. Par voie de consĂ©quence, nous avons dĂ©cortiquĂ© cette version longe pour savoir ce qu'elle apportait de plus comparĂ©e Ă l'ancienne mouture, qui avait dĂ©jĂ obtenue un joli 4 sur 5 sur Les NumĂ©riques, soit une trĂšs belle volet 2 est visuellement un des plus compliquĂ©s qui soit en raison de son joyeux melting pot d'images, truquĂ©es ou non, et surtout en raison de la dĂ©mesure de la bataille de Fort-le-Cor qui oppose les forces de Saroumane, dĂ©cidĂ©ment de plus en plus sympathique, Ă celles du Rohan - dont le roi est ThĂ©oden. Cette bataille, qui prend place dans la pĂ©nombre, est un rĂ©el dĂ©fi technique en HD Ă©tant donnĂ© le nombre de bipĂšdes qui s'y affrontent, les mouvements et les risques de moirage, de rĂ©manence et de bruit visuel. Alors, qu'en est-il sur le terrain ?L'image du Blu-ray de la version longue contrairement au volet 1 qui a Ă©tĂ© restaurĂ© et qui creuse l'Ă©cart avec le premier Blu-ray version courte, on ne peut pas Ă©crire que le gap » technique entre les versions courte et longue des Deux tours soit immense. Normal, on ne partait pas d'aussi loin !D'aprĂšs ce que nous avons vu, testĂ©, et comparĂ©, Les NumĂ©riques est en mesure de conclure qu'en effet seul le volet 1 La communautĂ© de l'anneau a Ă©tĂ© entiĂšrement remasterisĂ© Ă fond. Concernant les Deux tours, qui Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs bon en version courte, l'image a Ă©tĂ© sympathiquement retravaillĂ©e afin de parvenir Ă un rĂ©sultat qui aboutirait Ă une unitĂ© visuelle avec le premier volet, restaurĂ© coup, on part sur les bases connues et optimisĂ©es ; c'est-Ă -dire des noirs superbes, des dĂ©tails exceptionnels cailloux, herbes, barbes !, etc, et un grand naturel dans le rendu des visages. Par moments, le master HD est tellement pointu que l'on peut distinguer les lentilles de couleur de certains acteurs, ainsi que les dĂ©tails des armures qui donnent une sensation de relief immĂ©diat. Le rendu des cheveux est Ă©galement splendide car ils ne forment pas une bouillie infĂąme, se dĂ©tachant correctement sur la plupart des est bon d'ajouter que la qualitĂ© du master HD fait ressortir les diffĂ©rences techniques initiales entre les plans truquĂ©s et ceux qui ne le sont pas, idem pour certains fonds verts utilisĂ©s durant le tournage, dont toutes les scĂšnes durant lesquelles les deux hobbits sont accrochĂ©s Ă l'arbre vivant un Ent. En ce qui concerne ces scĂšnes, le Blu-ray n'y est pour rien quant Ă ces relatives faiblesses » visuelles originelles. Idem pour les volontaires flous sur les visages des Elfes ou la granularitĂ© vive qui apparaĂźt quand Peter Jackson truque numĂ©riquement les scĂšnes plaçant Ă l'image les Elfes et leur texture visuelle particuliĂšre dans l'Ćuvre qui se retrouve donc sur le Blu-ray. Tout est fil de nos traques et de nos multiples essais et comparatifs durant 5 nuits, nous avons donc trouvĂ© moult qualitĂ©s Ă ce master, ce qui ne nous a pas empĂȘchĂ©s d'apercevoir, de temps Ă autre, un rĂ©ducteur de bruit plus ou moins discret. Par exemple, sur le disque 2 de ce volet 2, vers 14 mn 40 secondes, on aperçoit de façon rapide une rĂ©manence sur les visages d'Orlando Blum et du Roi. Vous trouvez que nous cherchons la petite bĂȘte, mais n'est-ce pas ce que vous attendez de notre part ?Parlons un peu de la scĂšne de la bataille. Sur ce Blu-ray, elle constitue le morceau de bravoure en HD. Les plans larges ne s'emmĂȘlent pas les pixels, et, sur notre vidĂ©oprojecteur Mitsubishi HC9000 Ă©cran de plus de 3 mĂštres, on pouvait dĂ©tailler les foules d'assaillants sans qu'un moirage ou des parasites ne viennent polluer le spectacle. LĂ encore, sur certains plans larges, le Blu-ray vient souligner les limites de certains trucages numĂ©riques et incrustations d' en clair, car il faut bien conclure sinon nous pourrions en Ă©crire encore 12 pages, Les Deux Tours en version longue n'est selon nous pas le fruit d'une restauration de l'acabit du volet 1, mais bel et bien la confirmation d'un master HD existant qui a Ă©tĂ© travaillĂ© avec tact afin de crĂ©er une unitĂ© visuelle entre les 3 films dans le coffret. Si des imperfections existent nous les avons dĂ©tectĂ©es et commentĂ©es, l'image HD est souvent Ă couper le souffle, et ce, mĂȘme si les fans que nous sommes auraient aimĂ© que tout soit parfait !Nous avons donc dĂ©cidĂ© de placer la note rĂ©elle Ă 4,5/5, et non Ă 5 sur 5. Ce qui est admirable. Vous ne serez pas déçus !Cette image est telle que vous la verrez sur ce Blu-ray ! Que dire qui n'a pas dĂ©jĂ Ă©tĂ© dit sur Les NumĂ©riques et ailleurs Ă propos de la VO des Deux tours ? Tout le bien que nous pensons de ce mixage, ici prĂ©sentĂ© en en DTS-HD avec un dĂ©bit Ă©tonnant, n'a pas Ă©tĂ© dĂ©menti par cette Ă©niĂšme Ă©coute Ă fort volume avec l'ampli Yamaha RX-V1067 et sa ribambelle d'enceintes JBL et dĂ©mesure sonore est intense, entre le grave lors de la bataille bruits lourds de pierres, de ferraille et d'explosion du rempart vers 1 h 09 mn - disque 2, les bruissements de feuilles lors des scĂšnes avec les Ents, les effets sur 360° qui tournoient dans la piĂšce, et les montĂ©es en rĂ©gime lorsque l'eau vient ensevelir les Orques - qui le mĂ©ritent bien. Tout n'est qu'Ă©merveillement des tympans, coups au palpitant et dĂ©lectation d'une musique savamment mixĂ©e. Un 5 sur 5 amplement justifiĂ© !La VF en DTS-HD Master Audio mi-dĂ©bit est Ă©galement trĂšs bonne, mais Les deux tours en VF, nous n'y sommes pas parvenus. Nous n'y avons jetĂ© que de brefs coups d'oreilles, et nous nous en excusons auprĂšs des fans de que le gĂ©nĂ©rique de fin dure plus de 20 mn, Ă©coutez donc la jolie musique en ou en canaux ! Menu figĂ©, sobre, thĂ©matique, pas du grand art, mais de l'efficace. Le film peut ĂȘtre admirĂ© avec les commentaires audio de Peter Jackson, des scĂ©naristes ainsi que par l'Ă©quipe artistique costumes, dĂ©cors, rĂ©gisseurs plateau. Les autres bonus sont stockĂ©s sur 9 DVD liste Ă la fin du test du troisiĂšme volet du coffret.ParticularitĂ©s Blu-ray Zone B. Sous-titres français optionnels. Points forts Image HD qui recĂšle des moments visuels mĂ©morables, beau noir et sacrĂ© piquĂ© Un master HD qui ne s'emmĂȘle pas les pixels lors des scĂšnes de bataille VO en DTS-HD Master Audio qui tient de la rĂ©vĂ©lation biblique tant on s'en prend plein les tympans ! VF en DTS-HD Master Audio de trĂšs belle facture Compression vidĂ©o haut de gamme Points faibles Utilisation spontanĂ©e d'un rĂ©ducteur de bruit sur certains plans, images un peu inĂ©gales parfois On prĂ©vient il existe des diffĂ©rences de textures entre diverses scĂšnes, c'est normal ! Conclusion Note globale Comment fonctionne la notation ? Allez, on ne lui colle pas 5 sur 5 en raison de quelques petites faiblesses lĂ©gĂšres sur le master HD, mais rassurez-vous, on a affaire Ă une image qui en jette de partout et qui ravira vos rĂ©tines ! La VO en DTS-HD a tout ce qu'il faut pour casser vos enceintes, et la VF suit le mouvement en DTS-HD ! Sous-Notes Image Son Interface Bonus
Action Fantastique Aventures Fantaisie Le Retour du roi oui, mais en version longue. Si un Ă©pisode de la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson disponible sur Amazon Prime mĂ©rite indubitablement sa version longue, c'est Le Retour du roi. Avec environ une heure inĂ©dite, la conclusion de l'Ă©popĂ©e regorge de scĂšnes et images supplĂ©mentaires, qui en font un bouquet final fabuleux. AprĂšs les raisons de sauter sur La CommunautĂ© de l'anneau en version longue, et Les deux tours en version longue, place au Roi. Les gars, remplissez votre gourde, on en a pour 4h au moins SAROUMANE LA CHUTE FINALE Bien des spectateurs se sont demandĂ©s en sortant du Retour du Roi, quel Ă©tait le sort de Saroumane. Ils auront dĂ» attendre la version longue pour le dĂ©couvrir, grĂące Ă une scĂšne coupĂ©e plutĂŽt spectaculaire et graphique. AprĂšs sa lourde dĂ©faite concluant Les Deux Tours, le destin du mage et de son Ăąme damnĂ©e Grima Ă©tait laissĂ© en suspens. Le rĂ©alisateur avait pourtant mis en scĂšne leur sort funeste, alors que Grima poignarde le sorcier, avant dâĂȘtre abattu dâune flĂšche. Un sorcier qui a les boules Chutant de sa tour, Saroumane va sâempaler sur une roue Ă eau qui nâen demandait pas tant, Ă la faveur dâun plan qui nâest pas sans Ă©voquer la mort du grand mĂ©chant du Temple Maudit. MĂȘme si Peter Jackson veille Ă conserver la tonalitĂ© grandiose de son film, on sent dans ce passage tout son amour pour lâemphase, voire le grand guignol, alors que Christopher Lee semble se rĂ©galer dâinterprĂ©ter un nĂ©cromancien au bord de la crise de nerfs. ScĂšne spectaculaire et satisfaisante, elle est nĂ©anmoins trĂšs diffĂ©rente de celle imaginĂ©e par Tolkien, qui ne dĂ©voilait le sort du redoutable magicien quâĂ la fin de son Ćuvre. En effet, lors de lâavant-dernier chapitre du texte, les Hobbits rentraient dans la ComtĂ©, pour dĂ©couvrir avec effroi que leurs terres natales Ă©taient tombĂ©es sous la coupe dâun mystĂ©rieux individu, Sharkey. Alors que les compagnons dĂ©cident de sauver leurs terres natales, ils dĂ©couvrent quâil sagit de Saroumane, lequel finira Ă©gorgĂ© par un de ses acolytes. Comme quoi, trahir les gentils pour leur envoyer une armĂ©e de milliers dâOrcs et dâHuru-KaĂŻs nâest jamais un bon plan de carriĂšre. La roue tourne EOWYN L'HĂROĂNE Arwen n'a pas eu ses grands moments de guerriĂšre, un temps prĂ©vus pour Les Deux tours, mais Eowyn a pris le relais fĂ©minin. La niĂšce de Theoden incarnĂ©e par Miranda Otto a une des trajectoires les plus spectaculaires de la trilogie, puisqu'elle passe de demoiselle aux cheveux dans le vent Ă guerriĂšre courageuse qui se lance dans la bataille finale, et parvient Ă tuer le Roi-Sorcier d'Angmar au milieu du chaos. Ce qui reste bien plus intĂ©ressant que ses histoires de cĆur. La version longue lui donne un peu plus de place, avec plusieurs petits moments et dialogues dissĂ©minĂ©s dans le film. Il y a notamment une scĂšne entre Aragorn et elle, qui se rĂ©veille et raconte son cauchemar, oĂč elle a vu une vague dĂ©ferler sur le monde. Une vision hautement symbolique qui annonce l'apocalypse, mais Ă©galement son courage pour l'affronter, avec cette force qui lui permet de rester debout malgrĂ© la peur. Le fait qu'elle ignore elle-mĂȘme cette fĂ©rocitĂ© rend le personnage particuliĂšrement touchant. Eowyn a Ă©galement plus d'interactions avec Aragorn, notamment lorsqu'elle lui apporte Ă boire pour le draguer, ou qu'elle tente de le retenir quand il s'en va vers le chemin des morts, avec toujours plus de doux amour contrariĂ© entre eux. Il y a aussi plus de dialogues avec Merry, son compagnon de baston. Une somme de moments, dialogues et silences qui donnent plus de corps au personnage. Dans le livre, son identitĂ© est cachĂ©e au lecteur jusqu'Ă la bataille Eowyn gagne aussi quelques moments supplĂ©mentaires dans la bataille, entre un regard de Theoden, un coup de point dans la tronche d'un ennemi, et un sauvetage inopinĂ© d'Aragorn et sa bande. Mais bien sĂ»r, c'est son amourette avec Faramir qui est rajoutĂ©e dans la version longue. Tous blessĂ©s, ils reprennent du poil de la bĂȘte aprĂšs la victoire, et tombent d'un coup amoureux, arrangeant bien les affaires des scĂ©naristes pour ne pas laisser cette hĂ©roĂŻne pleurer au mariage d'Aragorn et Arwen. Le duo a ainsi quelques moments et plans pour donner un peu de vie Ă ce coup de foudre happy end. Ă noter qu'une scĂšne de mariage entre eux a Ă©tĂ© tournĂ©e, mais ne figure pas dans la version longue. Puisqu'on vous dit que ça finit bien tout ça FARAMIR LE MARTYR Pauvre Faramir. Introduit dans Les Deux Tours, le frĂšre de Boromir prend plus cher dans la version longue, quand il n'est toutefois pas occupĂ© Ă badiner avec Eowyn. Sa relation conflictuelle avec son pĂšre Denethor, amorcĂ©e dans d'autres scĂšnes coupĂ©es du film prĂ©cĂ©dent, prend un tournant littĂ©ral, au point que l'intendant formule directement sa prĂ©fĂ©rence pour Sean Bean. La sĂ©quence en question, oĂč Denethor reproche violemment Ă son fils de ne pas avoir arrachĂ© l'anneau Ă Sam et Frodon, rend plus crĂ©dible son sacrifice dĂ©sespĂ©rĂ©. La vision de Boromir, substituant son frĂšre Ă l'image, Ă©tale encore plus cruellement les obsessions du dirigeant couard. Heureusement, cet accĂšs de noirceur est contrebalancĂ© par un dialogue attachant avec Pippin, accentuant un peu plus l'humanitĂ© dont fait preuve le personnage rejetĂ©, incapable d'ĂȘtre le hĂ©ros que tout le monde veut voir en lui. John Noble porte mal son nom ici Sa crĂ©mation orchestrĂ©e par Denethor prend alors des airs de procession funĂšbre, une farce en opposition totale avec la bataille gargantuesque qui fait rage en contrebas. Un dĂ©tail trĂšs important marque dans cette marche dĂ©pressive alors que l'intendant clame la fin du Gondor, un plan rĂ©vĂšle la floraison de l'arbre du roi. De quoi souligner encore plus le dĂ©calage entre les lubies de ce leader en carton et les rĂ©alitĂ©s guerriĂšres, une belle idĂ©e dont la version cinĂ©ma se passe malheureusement. Finalement, Faramir apparait comme la principale victime et le symbole du mal qui ronge son pĂšre. Un rĂŽle qu'il assume bien moins dans le montage sorti en salles. Les fleurs du bien L'ARMĂE DES MORTS Un trĂšs gros morceau supprimĂ©, qui permet d'en voir plus du royaume des morts, oĂč Aragorn va chercher de l'aide. Invoquant la malĂ©diction d'Isildur, qui a condamnĂ© cette armĂ©e de lĂąches Ă errer entre la vie et la mort dans les montagnes, le hĂ©ros s'engouffre dans le chemin des morts avec Legolas et Gimli, espĂ©rant trouver un renfort de taille pour la bataille. Commencent ainsi plusieurs minutes d'exploration des cavernes hantĂ©es, oĂč le trio marche sur des ossements, traverse des fumĂ©es pas trĂšs catholiques et s'enfonce dans les tĂ©nĂšbres, jusqu'Ă arriver au cĆur des lieux. LĂ , les hĂ©ros se retrouvent encerclĂ©s par les fantĂŽmes, face au ̶N̶i̶g̶h̶t̶ ̶K̶i̶n̶g̶ roi des morts. Dans la version cinĂ©ma, Aragorn sort sa belle Ă©pĂ©e pour stopper le roi, propose un marchĂ© pour les libĂ©rer tous en Ă©change de leur aide, et le spectateur reste sur ce "suspense" jusqu'Ă la bataille finale, oĂč les hĂ©ros dĂ©barquent avec leur armĂ©e de copains morts pour taper de l'orc. Dans la version longue, c'est trĂšs diffĂ©rent les morts disparaissent sur un silence qui inquiĂšte les hĂ©ros, puis tout s'Ă©croule, et des milliers de crĂąnes se dĂ©versent sur Aragorn, Gimli et Legolas. Ils fuient tant bien que mal dans ce tableau dantesque, et retrouvent finalement l'air libre. Le verdĂątre cercle des enfers Comme le hasard fait bien les choses, ils tombent nez Ă nez avec quelques navires de mercenaires, qui ont rejoint les forces ennemies. Aragorn les somme de renoncer, Legolas manque son tir d'avertissement Ă cause de Gimli et abat un figurant qui n'est autre que Peter Jackson oui, et alors que l'Ă©quipage se moque devant ce petit trio qui les menace, l'armĂ©e des morts surgit de la montagne pour les attaquer. Les morts hurlent de rage et les vivants, de peur. La mise en scĂšne de cette apparition est d'ailleurs similaire Ă leur arrivĂ©e sur la bataille de Minas Tirith. Cette armĂ©e des morts a soulevĂ© beaucoup de questions, entre les libertĂ©s prises avec les livres chez Tolkien, ils utilisent uniquement la peur comme arme, et poussent les vivants Ă fuir, et la rumeur qui voudrait que Peter Jackson n'ait jamais aimĂ© leur rendu peut-ĂȘtre parce qu'il repensait aux hanteurs des Les 12 travaux d'AstĂ©rix en les voyant Ă l'Ă©cran. Dans tous les cas, la version cinĂ©ma joue plus la carte du suspense, de l'attente, et de la surprise, en zappant plusieurs Ă©tapes, pour directement montrer l'arrivĂ©e enragĂ©e de l'armĂ©e verte. Ce qui est d'une redoutable efficacitĂ© dans la narration - mĂȘme si l'image des crĂąnes qui menacent d'emporter et Ă©touffer les hĂ©ros vaut Ă elle seule le coup d'Ćil. "Vos histoires ne m'intĂ©ressent pas ! Vous savez l'heure qu'il est ?!" LES GOLIATHS D'OSGILIATH Le Retour du Roi a beau narrer la dĂ©faite de Sauron et la victoire des hĂ©ros imaginĂ©s par Tolkien, les forces du bien sont loin de nây rencontrer que dâĂ©clatantes victoires, comme en tĂ©moigne la scĂšne coupĂ©e se dĂ©roulant Ă Osgiliath. Lâheure est grave, la CommunautĂ© est Ă©clatĂ©e et les troupes de Sauron menacent la grande citĂ© du Gondor Minas Tirith. DirigĂ©e par Denethor II, cette derniĂšre semble vouĂ©e au chaos, son souverain nâacceptant pas la mort de son fils aĂźnĂ© Boromir. Ivre de chagrin, il opte pour une stratĂ©gie viciĂ©e, inconsĂ©quente, qui permettra aux Orcs de prendre la ville dâOsgiliath, oĂč se trouve en faction Faramir. Lors de cette scĂšne, absente de la version cinĂ©ma, il nous est donnĂ© Ă voir combien les humains, sâils ne manquent pas de courage, sont alors impuissants face Ă ses ennemis nombreux, organisĂ©s et sauvages, loin de tout code de lâhonneur. Le dĂ©cor est funĂšbre, bien loin de la lumiĂšre irisĂ©e qui prĂ©sidera aux sĂ©quences de la version cinĂ©ma se dĂ©roulant dans la citĂ© en ruine, le jour venu. Ce qui est aujourdâhui frappant avec cette sĂ©quence Ă©pique, qui mĂ©lange plusieurs techniques diffĂ©rentes, et met en scĂšne quantitĂ© de figurants, câest combien elle sert de rĂ©pĂ©tition Ă une partie du climax de La bataille des cinq armĂ©es. Bien des annĂ©es plus tard, Peter Jackson retravaillera un dĂ©coupage trĂšs voisin dans lâultime chapitre du Hobbit, alors que les hĂ©ros luttent dans des ruines glacĂ©es. Lâinterminable attente, les adversaires invisibles, lâaffrontement perçu comme perdu dâavance, tout ici rappelle et appelle la formidable conclusion de sa trilogie du Hobbit. Un combat perdu d'avance DE L'OR EN MORDOR Si le pĂ©riple de Frodon et Sam ne manquait pas de scĂšnes fortes dans la version cinĂ©ma, notamment la spectaculaire et inquiĂ©tante rencontre avec Shelob, formidable arachnide et vĂ©ritable chien de garde de la citadelle de Cirith Ungol. Cette derniĂšre accueille dâailleurs une scĂšne coupĂ©e, ou plutĂŽt augmentĂ©e, qui permet de mieux mesurer le potentiel chaotique des troupes de Sauron. En effet, alors quâils sont occupĂ©s Ă se partager les biens de Frodon, les orcs ne peuvent manquer de se disputer et de sâentretuer sans pitiĂ©. Sur ces entrefaites, Sam survient et sauve son compagnon. PrĂ©sente en salles, cette scĂšne gagne en fluiditĂ© et en intensitĂ©, tout comme elle permet au spectateur dâapprĂ©hender un peu ce trĂšs beau dĂ©cor. En outre, Sam continue de sây imposer comme un aventurier non seulement dĂ©diĂ© Ă sa cause, mais Ă son ami et sa survie. Câest dâailleurs lui qui bĂ©nĂ©ficie le plus de tous les ajouts durant la traversĂ©e du Mordor, tant la version longue du film met Ă lâhonneur son Ă©volution. Jusqu'au bout, il voudra la bague au doigt Lorsquâil menace directement Gollum, ou quand il entraine le porteur de lâanneau dans une sĂ©quence dâinfiltration aussi amusante que tendue, câest dĂ©sormais lui qui prend en main le trajet. Conscient que Frodon souffre Ă cause de lâanneau et que seul lui peut lâaider Ă achever sa mission, tout en soulageant le poids qui mine ses Ă©paules. Il est frappant de voir comme la camĂ©ra lui donne dĂ©sormais la main sur lâaction, notamment quand le duo doit se faire passer pour deux soldats de Sauron, afin dâĂ©chapper Ă tout un peloton dâorcs mal lĂ©chĂ© qui croise leur route. Pour autant, les tĂ©nĂšbres ne sont pas les seules Ă se greffer Ă cette traversĂ©e Ă©tendue. Peu avant que les deux comparses accompagnĂ©s de Gollum ne pĂ©nĂštrent dans le Mordor, Peter Jackson nous rappelle quâil nâest pas seulement un geek hyperactif ou un maĂźtre du rĂ©cit Ă©pique, prĂ©fĂ©rant nous offrir une parenthĂšse enchantĂ©e. Câest frappant lors de la sĂ©quence oĂč le trio dĂ©couvre la statue abandonnĂ©e dâun ancien roi du Gondor, que le cinĂ©aste transformer, dâun plan Ă lâautre, entre un prĂ©sage terrible, puis une vision quasi-bucolique, Ă la poĂ©sie certaine. Ă coups de petites touches, qui apparaissent jusque dans les ultimes rebondissements de cette quĂȘte, alors que Gollum se voit gratifiĂ© dâune rĂ©plique supplĂ©mentaire en plein volcan, la version longue concourt Ă densifier le voyage, Ă en dĂ©multiplier la dimension Ă©prouvante et la gravitĂ©. Sam, hĂ©ros en devenir LA BOUCHE DE SAURON Certainement l'image la plus forte et marquante de la version longue. Alors qu'Aragorn et son armĂ©e se positionnent devant la Porte noire pour attirer l'attention de Sauron, et aider Frodon et Sam Ă terminer leur cauchemar, quelqu'un vient Ă leur rencontre. Ou plutĂŽt quelque chose la Bouche de Sauron, Ă©missaire envoyĂ© pour discuter avec Ă©nerver les hĂ©ros, en prĂ©tendant que leurs hobbits ont Ă©tĂ© trouvĂ©s et tuĂ©s, et en brandissant la cote de maille de Mithril de Frodon. "Qui aurait pu croire qu'un ĂȘtre aussi petit, pourrait endurer tant de douleur ?". Tout ça se termine vite puisqu'Aragorn avance pour dĂ©capiter le porte-parole dans le livre, c'est bien plus bavard et il s'agit vraiment de nĂ©gocier, notamment pour sauver Frodon, mais en une minute, cette Bouche de Sauron marque les esprits avec son design fantastique. Les yeux cachĂ©s par des morceaux de mĂ©tal, les dents longues et acĂ©rĂ©es, la voix terriblement Ă©trange Bruce Spence se cache derriĂšre, la vivacitĂ© de ses mouvements de tĂȘte dĂšs qu'une personne parle, en font une crĂ©ature fascinante, qui apporte une touche bienvenue de bizarrerie baroque au milieu des combats. Que la bestiole semble sortie d'un film de Guillermo del Toro rappelle que le cinĂ©aste devait rĂ©aliser un Ă©pisode de la trilogie Le Hobbit, et que ça aurait probablement fait des Ă©tincelles de cinĂ©ma fantasy. La moue est aveugle LA LONGUE BATAILLE DES CHAMPS DE PELENNOR Contrairement Ă ce qu'on pourrait penser, tant les deux scĂšnes constituent les principaux morceaux de bravoure de la saga, cette deuxiĂšme bataille fut trĂšs diffĂ©rente du siĂšge de Helm dans sa conception. Bien plus chargĂ©e en effets visuels, elle multiplie les CGI - la faute aux innombrables armĂ©es qui s'affrontent - toutes plus uniques les unes que les autres. Et pourtant, New Line a tout de mĂȘme dĂ» couper dans cet affrontement titanesque. Preuve de l'ampleur sans pareille du premier montage du film, certains plans bourrĂ©s d'effets spĂ©ciaux ont Ă©tĂ© prĂ©levĂ©s. DĂ©passant rarement les 30 secondes, ces scĂšnes ajoutĂ©es dans la version longue font durer le combat pour le plus grand plaisir des spectateurs en y insĂ©rant des bastons inĂ©dites. Outre le moment de gloire d'Eowyn oĂč elle sauve les miches de son paternel, de nombreux plans fugaces retrouvent leur place. Les ajouts sont forcĂ©ment difficiles Ă repĂ©rer lors d'un visionnage classique, mais renforcent encore un peu plus la grandiloquence de cette sĂ©quence dĂ©sormais mythique. Au dĂ©but de l'affrontement, les orcs Ă©chouent Ă forcer les dĂ©fenses de Minas Tirith, achevant de crĂ©er un parallĂšle avec Helm. Sauf qu'ici, ils n'y parviennent pas. L'arrivĂ©e de grond, bĂ©lier surpuissant, est alors amorcĂ©e par un chant guerrier orc, accentuant l'aspect massif de la tĂȘte-de-loup. Gothmog, bien plus prĂ©sent La section avec les oliphants est Ă©galement rallongĂ©e de plusieurs plans. On y voit par exemple Gamling achever un spĂ©cimen particuliĂšrement coriace ou un cavalier se faire balayer par une dĂ©fense ornĂ©e de piques. Plus tard, on voit Aragorn, Legolas et Gimli sauver la mise d'Eowyn et du mĂȘme mouvement tuer Gothmog, le patron boursoufflĂ© des armĂ©es orcs. Mais la sĂ©quence la plus iconique, et de loin la plus spectaculaire, reste la rencontre entre Gandalf et le Roi-Sorcier d'Angmar. Il est difficile Ă croire qu'un studio ait pu couper un passage aussi important Ă tous les niveaux, Ă croire que la rĂ©duction de la durĂ©e du film a Ă©tĂ© un vĂ©ritable casse-tĂȘte. Les deux figures antagonistes reprĂ©sentant de façon tangible les luttes manichĂ©ennes qui secouent la Terre du Milieu et surtout la domination Ă©touffante du camp de Sauron se rencontrent enfin. Le plan du Nazgul emplissant le cadre et l'espace sonore, vampirisant la pellicule, est un des moments les plus impressionnants de la trilogie. Lorsqu'il met Gandalf, personnage Ă©tabli comme puissance alliĂ©e inflexible, Ă terre, il multiplie Ă l'infini les enjeux de la bataille. AmĂ©liorĂ©e de partout, la version longue de la scĂšne que certains retiennent comme un des passages les plus Ă©piques d'une adaptation qui dĂ©borde pourtant d'hĂ©roĂŻsme est indispensable pour tout fan de batailles homĂ©riques qui se respecte. Naze VS Nazgul PIPPIN ET MERRY, LA BROMANCE S'il y a bien des personnages qui ont Ă©tĂ© soignĂ©s dans la trilogie, c'est Pippin et Merry, Ă l'origine ressorts comiques, puis de plus en plus impliquĂ©s dans une guerre qui ronge progressivement leur joie de vivre et d'ĂȘtre ensemble. Tout au long de l'aventure, ils se rendent compte que leurs gaffes peuvent avoir des rĂ©percussions bien plus graves qu'une simple rĂ©primande, et leur relation, simple au dĂ©but, en ressort de fait bien plus belle. Dans Le Retour du Roi, c'est le Palantir qui complique les choses. La sĂ©paration est inĂ©vitable, et la version longue ne va pas se gĂȘner pour la rendre encore plus dĂ©chirante. Les adieux sont difficiles, lorsque Merry contemple aux cĂŽtĂ©s d'Aragorn et la gorge nouĂ©e le dĂ©part de son compagnon. Ils se pensaient insĂ©parables. Les forces noires Ă l'oeuvre leur donnent tort. Les propos rassurants d'Aragorn n'y font rien la sĂ©paration de l'attachant tandem figure avec douleur la cruautĂ© des Ă©vĂšnements Ă venir. Une sĂ©quence rallongĂ©e de quelques mots Car la suite des Ă©vĂšnements impose aux deux compĂšres, chacun de leurs cĂŽtĂ©s, de se remettre en question. Leur engagement au service des dirigeants du Gondor et du Rohan est bien plus important grĂące Ă deux scĂšnes qui ne manquent pas de souligner le parallĂ©lisme de leur choix. Dans les deux cas, le constat est amer le cauchemar de la guerre va les rattraper qu'ils le veuillent Merry et Eowyn ou non Pippin et Gandalf. Dans tout ça, le plus bouleversant reste les retrouvailles, tragiques Ă premiĂšre vue. Merry cherche son ami sur le champ de bataille, alors qu'Eomer pleure l'inconscience d'Eowyn. RallongĂ©e, cette errance dĂ©sespĂ©rĂ©e se termine de nuit dans la version longue, de jour dans la version courte ! Ainsi, la scĂšne souligne la façon dont ils ont changĂ© radicalement et dont leur lien s'est endurci. Le pari est gagnĂ© le duo de personnages a marquĂ© au fer rouge les spectateurs, encore plus dans le montage Ă©tendu. Un sacrĂ© Ă©cuyer THE LORE OF THE RINGS Last but not least, ce troisiĂšme opus est Ă©galement l'occasion pour Jackson, Fran Walsh et Philippa Boyens d'approfondir lĂ©gĂšrement l'univers de Tolkien. Les ajouts sont parfois de l'ordre de la rĂ©fĂ©rence. Par exemple, lorsque Gimli explique vouloir entrainer ses cousins nains dans la bataille, Legolas lui rappelle qu'ils sont dĂ©jĂ en guerre. Mais ils sont Ă©galement plus consistants et servent vĂ©ritablement l'intrigue. AprĂšs l'entrevue avec Denethor, Gandalf fait ainsi un petit cours d'histoire Ă Pippin, lui expliquant le passĂ© du Gondor, peuple dĂ©sormais rĂ©duit Ă l'ombre de ce qu'il fut jadis. Le passage, rĂ©vĂ©lant le panorama noir Ă l'horizon, prĂ©figure les conflits d'intĂ©rĂȘts qui minent un peu plus tard la citadelle. Plus de prĂ©cisions qui renforcent forcĂ©ment les enjeux gĂ©nĂ©raux et anticipent avec apprĂ©hension la bataille Ă venir. Le dialogue au balcon, rallongĂ© lui aussi, prĂ©cise la tactique orc et fait grimper un sinistre suspense avant le combat. Quand il nargue Sauron avec son Ă©pĂ©e reforgĂ©e, Aragorn s'appuie par exemple sur des Ă©lĂ©ments de contexte. La vieille rivalitĂ© qui subsiste entre la citĂ© blanche et la tour noire finit par desservir le tyran, comme si la connaissance de Gandalf et l'hĂ©ritier du trĂŽne Ă©taient finalement plus efficaces que leur force physique, forcĂ©ment infĂ©rieure. Car au fond, malgrĂ© les batailles gargantuesques et les excĂšs de discours Ă©piques, la victoire dans Le Seigneur des Anneaux ne tient pas forcĂ©ment Ă la force de frappe. D'oĂč l'intĂ©rĂȘt de se replonger dans les versions longues. Tout savoir sur Le Seigneur des anneaux Le Retour du roi Le Seigneur des Anneaux le design d'un des orcs est une parodie d'Harvey Weinstein, selon Elijah Wood Le Seigneur des anneaux Viggo Mortensen dĂ©voile une scĂšne coupĂ©e inĂ©dite avec Aragorn Le PrĂ©sident Turc veut emprisonner un internaute qui le compare Ă Gollum Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Ăcran Large. Vous aimerez aussi
Regarder maintenant NoteGenresAction & Aventure , Fantastique , Drame RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©Les armĂ©es de Sauron ont attaquĂ© Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n'a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volontĂ© d'accomplir sa destinĂ©e ? Tandis que Gandalf tente de soutenir les forces brisĂ©es de Gondor, ThĂ©oden exhorte les guerriers de Rohan Ă se joindre au combat. Mais malgrĂ© leur courage et leur loyautĂ©, les armĂ©es des Hommes ne sont pas de taille Ă lutter contre les innombrables lĂ©gions ennemies qui s'abattent sur la Terre du Milieu... Chaque victoire se paye d'immenses sacrifices. Pendant ce temps et malgrĂ© ses pertes, la CommunautĂ© poursuit sa quĂȘte, ses membres faisant tout pour dĂ©tourner l'attention de Sauron afin de donner Ă Frodon une chance d'accomplir sa mission. Voyageant Ă travers les terres ennemies, ce dernier doit s'appuyer sur Sam et Gollum, tandis que l'Anneau continue de le tenter ...OĂč regarder Le Seigneur des anneaux Le Retour du roi en streaming complet et lĂ©gal ?En ce moment, vous pouvez regarder "Le Seigneur des anneaux Le Retour du roi" en streaming sur Netflix, Amazon Prime Video, Yelo Play. Il est Ă©galement possible de louer "Le Seigneur des anneaux Le Retour du roi" sur Google Play Movies, Rakuten TV en ligne ou de le tĂ©lĂ©charger sur Google Play Movies, Rakuten TV, Apple iTunes. Ca pourrait aussi vous intĂ©resser
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